La séance du Conseil Municipal de Limoges du mardi 8 juillet a été l’occasion pour la nouvelle majorité municipale d’afficher ses choix et ses orientations politiques propres.
Sur fond de manifestation de citoyen-nes résolument opposée-s à la fin annoncée de la gratuité des activités périscolaires (parents, enseignants, animateurs, syndicalistes,…), par une première décision budgétaire modificative et un ensemble de délibérations, la nouvelle municipalité a montré ses priorités politiques… et son goût très relatif pour la confrontation démocratique :
- “tri sélectif” du public autorisé à assister à la séance
- entêtement sur la LGV: 2,6 millions d’€ supplémentaires votés pour des études pour le barreau Limoges-Poitiers. Les équipes changent, les mêmes priorités ruineuses restent !
- réduction des crédits notamment pour les activités culturelles au profit d’une politique dite “de sécurité”
- abandon de la gratuité des études encadrées du soir, de la garderie et des ateliers d’animation pour les écoliers. On est bien loin de l’attachement -proclamé tout au long de la campagne électorale- du nouveau maire à l’école de la République ! Celui-ci n’a pas craint d’affirmer que la fin de la gratuité n’est “ni de droite ni de gauche, mais du simple bon sens”. Il fallait l’oser ! Heureusement, comme on le sait, le ridicule ne tue pas…