La France, 6ème puissance économique mondiale, vient d’annoncer qu’elle n’est plus en mesure d’assurer l’accès au droit à l’enseignement supérieur pour tous les bacheliers.
L’État n’a pas su anticiper les effets du baby-boom des années 2000 sur l’université. Mais le gouvernement actuel, au lieu de faire face en annonçant un investissement budgétaire à la mesure des besoins, enfonce le pays dans un cycle de régression. La hausse de 1 milliard d’euros supplémentaires annoncée pour le quinquennat, soit 200 millions par an : c’est une plaisanterie pour répondre à l’arrivée des 200.000 étudiants sur les 5 prochaines années.
À la question d’un journaliste sur l’éventualité de construction de nouvelles universités, le Premier ministre a clairement esquivé, laissant augurer une amplification du problème des places.